Claire Lombard - La bourgeoise remue toujours

Présentation
Extrait de presse

• Présentation

Marrainée par Sylvie Joly. 

Il s'appelle Michel. Il est médecin. Il est marié, mais aussi amoureux. Comme l'Arlésienne, il est partout mais on ne le voit jamais. Sa femme, c'est Jeanne-Hermeline, bourgeoise classieuse, notoirement déjantée et palmipèdophile*.

Son univers à elle, ce sont les vacances sur les plages surchargées de la Costa Brava, les péripéties souvent burlesques d'une éducation où les enfants sont adoptés, ou laissés aux bons soins des baby-sitters et des professeurs de gymnastique, les hypocrisies amicales ou sexuelles, les arrangements avec la religion.

L'autre amour de Michel, connu en consultation, n'est pas encore tout à fait une femme, c'est Anna-Mario, qui travaille en plein air. Son univers à "lui qui devient elle", c'est le trottoir, le cul, dans tous ses aspects les plus concrets, les relations humaines vues au filtre de nuits où tous les masques tombent.

Mais la seule vraie question : "laquelle des trois est la plus folle ?".

* atteint d'une passion presque pathologique pour tout ce qui peut ressembler à un canard.

Haut de page

• Extrait de presse

"Claire Lombard pourrait n'être qu'une humoriste de plus. Pourtant, à la voir, à l'écouter, on est loin des spectacles aseptisés nourris de clichés et de dialogues de sitcom. D'abord, un ton libre et ravageur, puis un tempérament et un talent certain pour trousser une scène et piquer au vif les bonnes manières, la réserve policée. Pas de doute : depuis Sylvie Joly (marraine du spectacle), personne n'avait réussi à crucifier les bourgeoises avec autant de talent. Aiguisé, acerbe, drôle et sans complexe, son one-woman-show se recompose sans cesse, imprévisible, et jamais confortable, frisant l'outrance sans tomber dans la vulgarité, ne reculant jamais devant des sujets graves (le sida, la religion, la prostitution, l'éducation...). Aux choses tues, à la tiédeur des sentiments, voilés, la drôlesse préfère le trouble, le vibrant, l'ambivalence.

Claire Lombard, c'est la prime à l'imagination débridée à l'insolite narrative, une exhortation à vivre sa vie loin des sentiers battus. Impossible de ne pas tomber dans les filets de cette tendre fêlée! Tantôt travelo italo-hispanisant, tantôt bourge emperlousée découvrant sa sexualité lors de soirées chez les pompiers, elle s'impose par son sens millimétrique de la comédie. Constellée de chansons absurdes, de considérations déjantées sur le préservatif pour femme (un must !) ou les restos bio, cette randonnée dans les arcanes de l'âme féminine révèle quelque chose de précieux : un climat, une folie régénératrice. Pour ce spectacle hors de ses gonds, quelque part entre Almodovar et « Absolutely fabulous », il fallait un metteur en scène d'une rigueur implacable, William Pasquiet aime cette femme. Ca se sent, ça se voit. Imprévisible et inspirée, sa mise en scène fait des étincelles."

A nous paris (18 novembre 2002)

"Claire Lombard : un humour à la Sylvie Joly. Avec ses airs de bourgeoise un peu dingue, son humour décale et son petit monde gentiment déglingué, Claire Lombard a plus d'un point commun avec Sylvie Joly. Pas étonnant donc, que la célèbre humoriste ait souhaité être la marraine de son premier one-woman-show, au café-théâtre du bout.

Et on peut dire qu'on ne s'y est pas trompé : à 45 ans, Claire Lombard, ex-chef de publicité vient de réussir une reconversion dont on n’a sans doute pas fini d’entendre parler dans le milieu. Dans La bourgeoise remue toujours, elle se montre audacieuse, culottée même n’hésitant pas à aborder tous les sujets comme l’éducation, la religion, l’argent, l’homosexualité, la prostitution…Autant de tabous que l’humoriste s’amuse à faire tomber, sans pour autant céder à la facilité et à la vulgarité. Pour y parvenir, elle se transforme sans cesse : de la bourgeoise coincée au travelo blasé, ses personnages sont toujours en équilibre entre la drôlerie et la détresse. Et finalement, jamais bien loin de la vérité."

Le Parisien (le 28 novembre 2002)

Haut de page