Le temps de la réflexion, plus le temps du partage. Et ça s’accélère. Et ça s’accumule.
Nous sommes des machines connectées en permanence à un réseau. A partir de là, la solitude s'installe, l’enfermement grandit et l'illusion de la communication n'est qu'un écho à ce manque de réel. On devient vite des adultes. On commence vite à donner des ordres. On commence à décider pour les autres.
On vieillit dans nos esprits et on se construit en fonction de la norme.
« Assis sur le lit de la chambre 158, j’imagine. Je raconte. J’imagine que je raconte. Que j’ai cette force-là. Que je fuis plus. De peur de me montrer. La honte, ma maigreur, mes tics, mes pupilles, ma confusion. J’imagine que je joue, qu’il y a un public, que c’est un jeu, que je joue un monologue, une tirade pour Manu qui commence par ʺSur la porte de la chambre 158, le préposé cogne trois coups " . »
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