Carte blanche à Bernard Sobel, de Pékin à New-York : Sobel / Hanqing

Paris 1e
du 2 au 27 septembre 2014
1h20

Carte blanche à Bernard Sobel, de Pékin à New-York : Sobel / Hanqing

CLASSIQUE Terminé

Les textes de Guan Hanqing, Sauvée par une coquette suivi de Le Rêve du papillon, mis en scène par Bernard Sobel et interprétés par 10 comédiens issus de la promotion 2013 de l'Ensatt.

Par 10 comédiens issus de la promotion 2013 de l'Ensatt.

  • Le programme

Sauvée par une coquette, Guan Hanqing

Désireuse de se marier pour échapper à une condition infamante, Yinzhang, « fillefleur » du quartier des courtisanes de Bianlang, épouse Zhou She, un fils de sous-préfet, aux grands regrets du jeune mais désargenté lettré An Xiushi. Très vite, Yinzhang subit le mépris et les coups de son époux. Sa soeur d’élection et compagne d’infortune, Paner, va lui venir en aide.

Suivi de Le Rêve du papillon, Guan Hanqing

Wang et sa femme, pauvres paysans, se saignent aux quatre veines pour payer les très longues études de leurs trois fils et leur assurer ainsi une prestigieuse et rémunératrice carrière de fonctionnaires impériaux. Mais Wang meurt sous les coups du seigneur Biao. Les frères Wang retrouvent le meurtrier et lui infligent une correction qui, sans qu’ils l’aient voulu, s’avère mortelle. Mère et fils sont alors trainés au tribunal du comté pour y être jugés par le très fameux juge Pao. Comment celui-lui parviendra-t-il à leur rendre justice ?

  • La presse

« Carte blanche haute en couleur. On pense par endroits à Salinger ou Boris Vian. Le dialogue semble s’inventer par saccades, autour d’une figure masculine qui se cherche. » L’Humanité

« Servie par de jeunes acteurs qui virevoltent de rôle en rôle, la soirée abonde en sujets de réflexion. Un joyeux pêle-mêle qui laisse la sensation vivifiante d’un voyage dans le temps et les civilisations. » La vie

« Le choix est loufoque, la cohérence interdite, la provoc permanente. Les acteurs s’en donnent à cœur joie. » Marianne

« Une étonnante modernité par-delà les siècles. On pense à Gertrud Stein, et beaucoup à Jon Fosse. Délice. » Rue 89 - Le Nouvel Observateur


« Du grand théâtre servi par une troupe de huit jeunes comédiens brillants et déliés. Un enchantement poétique et politique. » Le Figaro

  • Guan Hanqing (1210-1300)

Le théâtre de Guan Hanqing appartient à ce que l’on appelle le théâtre des Yuan, du nom de la dynastie mongole qui a régné sur la Chine du XIIIème siècle, une plus sombre période de l’histoire du pays. Il n’hésita pas cependant à peindre sans fards la société de son temps, si vive paraît avoir été sa conscience de sa mission et des ses responsabilités.

Guan Hanqing écrit dans un moment de crise majeure, juste après l’effondrement de la dynastie Song, période considérée comme un sommet de la civilisation chinoise. Il insiste dans son théâtre sur ce qui est fondement même civilisation. Résister au « barbare » mongol, c’est réaffirmer des principes d’organisation sociale, une culture, une morale. Ce n’est pas pour autant être aveugle à des dérives, à des excès où la raison, ce grand principe de la pensée chinoise, est pervertie. Son art fut tel qu’en Chine son nom est synonyme de dramaturge.

Je suis un petit pois de cuivre
A la résonnance éclatante ;
Dur à cuire ;
A la vapeur comme à l’eau ;
Même grillé au feu, je demeure increvable !...
Même les dents arrachées,
La bouche fichue de travers,
Les jambes brisées
Et les bras cassés,
Même si le Ciel me gratifiait à la fois de toutes les pires infirmités
Je ne m’avouerais pas vaincu !

Guan Hanqin

  • Note de Bernard Sobel

Grâce à l’hospitalité et à la collaboration du théâtre Les Déchargeurs, il s’agit avant tout pour moi avec cette Carte Blanche, de « manifester » la continuité du travail de la compagnie dont j’ai depuis bien des années la responsabilité. Ne pas voir brisés, faute de lieu, les liens établis avec le public au fil du temps, poursuivre le dialogue engagé, tel était notre souci.

Telle est notre tâche à venir, grâce à l’accueil au théâtre Les Déchargeurs qu’ils dirigent, de Lee Fou Messica et Ludovic Michel, les seuls à nous en offrir un. En accord avec la Direction des Théâtres, nous relevons le défi de cette invitation inespérée.

Le côté - à certains égards - paradoxal de l’aventure nous persuade d’affirmer ce qui depuis le début fonde notre travail : la création d’un certain répertoire.

Mettre du mieux que nous le pouvons à la disposition du public des « poèmes » dont nous espérons qu’ils seront, par-delà le temps et l’espace, et avec plaisir, en mesure de rendre praticables les bouleversements auxquels nous sommes confrontés ; c’est ce à quoi nous nous sommes toujours efforcés.

Accompagner Guan Hanqing dans la Chine du XIIIe siècle ou Richard Foreman dans les rues de New-York aujourd’hui, c’est, pour nous, entre autres façons, être « de notre temps ».

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3, rue des Déchargeurs 75001 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 27 septembre 2014

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