Biceps / Coco / Haute Fréquence

Paris 18e
du 11 au 12 février 2005

Biceps / Coco / Haute Fréquence

Trois chorégraphies de Selin Dündar, Bruno Sajous, Florence Bernad, Aline Azcoaga et Elinoar Zakai-Werbner.

Chorégraphie et interprétation de Selin Dündar et Bruno Sajous, compagnie OzE
Lumières et scénographie de Nicolas Delarbre
Musique d'Ali Akbar Khan, Hazam El Din, Piero Umiliani, Téo Usuelli…

Point de départ. Il dit : « tout a été dit ». Elle dit : « tout reste à faire... » Partir de rien et construire autour, vivre le langage du corps pour ne pas s'enfermer dans une forme, piocher puis déconstruire, pour revenir à une force artistique, pour revenir simplement à soi-même... Se sentir responsable dans la manière d'utiliser la matière corporelle, croire en la possibilité de devenir un garant de ses propositions artistiques et considérer l'autre comme solidairement responsable de cet acte dansé.

« L'envie de partager notre complicité dans l'intimité d'un duo, le bonheur du rire en regardant le chemin parcouru ensemble, l'agréable sensation des corps au présent… continuer à espérer cette danse, sans fin. »

Au fil des créations, Selin Dündar et Bruno Sajous ont pu élaborer un langage chorégraphique à travers lequel leurs affinités se sont développées, la force de proposition de l’un nourrissant la démarche de l’autre. En ce sens, Oblivion, la dernière création de la compagnie Incanto / Bruno Sajous, a servi de passerelle vers Biceps. Ce duo dont ils sont co-auteurs et interprètes marque leur volonté de transcrire la complicité qui les lie et le plaisir qu’ils ont à travailler ensemble.

Leur démarche : partir de rien et construire autour, vivre le langage du corps pour ne pas s’enfermer dans une forme, piocher puis déconstruire, pour revenir à une force artistique, pour revenir simplement à soi-même…

Se sentir responsable dans la manière d’utiliser la matière corporelle, croire en la possibilité de devenir un garant de ses propositions artistiques et considérer l’autre comme solidairement responsable de cet acte dansé.
La théâtralité qui s’installe, soulignée par les choix musicaux, ajoute une dimension humoristique.
Le ton résolument joyeux, les références utilisées ainsi que le format de la pièce facilitent la lecture du mouvement. Biceps s’ouvre à un public sous forme de clins d’œil et de dérision tout en conservant une écriture chorégraphique intériorisée, suspendue et minimale.
L’émotion et le mouvement nouent des liens essentiels avec le spectateur qui lui permettent d’accéder à un univers particulier.

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  • Coco

Solo pour deux femmes seules, mise en scène de Florence Bernad et Aline Azcoaga
Groupe Noces
Interprétation Aline Azcoaga
Musique : Sinner man de Nina Simone

Ce solo s'inspire d'un texte inachevé de Bernard Marie Koltes sur Coco Channel et sa domestique Consuelo. Ces deux femmes se ressemblent, s'admirent, se détestent, et sont ensembles victimes de leur solitude. Leur « physicallité » et leur énergie, s'entrechoquent. Sobriété et économie pour l’une, générosité et explosion pour l'autre. Le travail de corps se trouve dans le passage d'une qualité de mouvement à l'autre radicalement opposé. Une seule danseuse pour incarner deux femmes monstrueuses.

Le parcours du groupe Noces
Cette compagnie fondée par Florence Bernad est composée de danseurs, vidéastes, décorateurs et éclairagistes. Elle existe depuis 2001 suite au succès da sa première création Nous saurons faire l’amour sous les bombes. Depuis, une deuxième création Blue blue sky, un court métrage, et un spectacle jeune public Du sirop dans l’eau. Des actions pédagogiques sont menées en parallèle du travail de création. Elles s’adressent à des enfants, des handicapés mentaux et des adultes amateurs.

Coco est née de la demande d’une danseuse Aline Azcoaga (J. Taffanel, H. Maalem) à Florence Bernad. La rencontre, à partir d’un texte inachevé de Bernard Marie Koltes sur Coco Channel et sa domestique Consuelo s’est déroulée au Centre de développement Chorégraphique des Hivernales en Avignon et au Centre Chorégraphique National de Montpellier.
L’univers cinématographique de la chorégraphe associé à la présence puissante de la danseuse amène une interprétation très physique du texte de l’auteur sur le rapport dominant / dominé.
Le projet d’associer à Coco un solo dansé par un homme est en cours de réalisation.

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  • Haute Fréquence

Chorégraphie d'Elinoar Zakai-Werbner
Compagnie Ground Zéro
Interprètes : Arno Fabre, Pauline Maluski, Elinoar Zakai-Werbner

Pièce chorégraphique pour trois interprètes, trois radios et gouttes d’eau

Haute Fréquence est un spectacle de danse et de musique vivantes pour deux danseuses, trois radios, un musicien et quelques gouttes d’eau.
Les danseuses ? Elles parlent. Chacune sa langue natale. Celle aussi du pays où elles dansent.
Les radios : les fils de leurs haut-parleurs sont sectionnés et dénudés. Elles diffusent des bribes de son, qui s’agencent en une composition pointilliste, par la grâce d’une perfusion de pluie qui établit fugitivement le contact électrique.

Bruits, mouvements, vocables, étrangers ou familiers, s’entremêlent, au risque de la cacophonie, solitaires, chaotiques et oppressés, intempestifs, drolatiques, aléatoires et ordonnés, grotesques parfois, contemporains donc.

Manière de surprendre dans l’instantanéité la banalité radiophonique ; d’esquiver par l’accident d’une goutte d’eau l’asservissement à la technique et au commerce ; de chercher le lieu où s’esquisse la parole, de scruter les prémices du geste par lequel s’ébauche la danse.

Exploration, comme d’une Atlantide perdue, d’un dialogue, d’une forme concertante - interrogation de leur possibilité en tout cas, aux frontières de la voix et du mouvement.

Oui, c’est cela, interroger les frontières. Les frontières et la perte. Aujourd’hui. A Haute Fréquence.

Marc Lipskier

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Spectacle terminé depuis le samedi 12 février 2005

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