Amorella

Paris 18e
du 27 au 31 octobre 2014
1 heure

Amorella

Amorella, aventurière de l’Amour primordial, le pied sur l’air, le cœur au bout des ailes, part en conquête d’un voyage intérieur à la fois rétrospectif de son existence consciente et à la fois créatrice de la découverte du sublime de l’inconscient et du rêve. Spectacle subtil, esthétique, doux et parlant fort de ce pour quoi il s’engage : le cœur et tous ses états d’âme, de corps, d’émotions et d’Absolu.
  • Synopsis

C’est à la fois une histoire vraie de coeur racontée par l’artiste avec sincérité et pudeur ; Et aussi une histoire de grandissement personnelle et d’ascension dans l’existence. Dans un espace qui s’apparente au rêve représenté par ce fond de décor aux couleurs multiples dessinant la rosace vibrante d’une fleur de vie et les éléments qui la compose, l’air, l’eau, le feu et la terre. Cette Histoire d’Amour que Amorella voue pour son Lionceau, archétype fétiche du plus grand homme aimé, devient la grande tempête de sa vie… Lionceau part et la quitte pour une poupée imaginaire de toute jeunesse au coeur froid et timide.

C’est le processus de la naissance et la mort qui se joue à travers l’expression même de la réalité sans fondement, du lien sans base, du rêve de l’utopie et de la liaison qui n’existe que pour se délier. De tumultes égarés, en mouvements de prières dansées, de rires et de larmes chorégraphiées, d’adaptations contorsionnées vers un chant de supplication, Amorella ne peut se résoudre à voir disparaître son Amour et, ….. S’accroche peu à peu à l’existence et la confiance de l’Absolu d’aimer pour parler du coeur et de toute sa fonction générale dans la vie. Elle prononce avec passion des textes recomposés pour le sens profond de l’histoire qu’elle parcourt, et fait vibrer son Orgue de Barbarie au rythme de ses jambes virevoltantes d’inquiétude et de passion.

Emportée dans le tourbillon de l’évolution de l’existence, Amorella s’équilibre sur l’échelle de l’ascension et regarde le monde à l’envers sans idéologie préconçue, sans morale, et s’adapte et se crée. Partant en voyage sur son bateau ailé, elle rencontre les sirènes qui lui transmettent la voix envoûtante des larmes pour captiver les coeurs abandonnés. Transformée en plancton cellulaire géant, en ange organique de la voix lactée, Amorella s'engouffre dans l'Atlantide de l'espace, chante pour le Lionceau, grand marin en naufrage de son coeur......et rejoint le sourire des coeurs enchantés de bonheur.

  • Déroulé, scènes et philosophie poétique

Envol au coeur de la Bulle des éléments

Amorella, silhouette de fée suspendue par les bras qui lui servent d’ailes pour parcourir ce long chemin sur le fil infini qui la mène à la bulle de vie, ici représentée par la scène, traverse le public …

Orgue de Barbarie et vibration

Elle se joue de ses ailes de rubans tourbillonnants et ponctue son émerveillement, d’instants de musique pour Orgue de Barbarie, que son corps interprète avec des mouvements de sensibilité jusqu’aux extrémités de ses pieds, comme transportée par le bonheur de partager ce son chaleureux. Ici, l’instrument est le support de transmission mécanique du rythme de cet espace, bulle de vie, en réponse aux vibrations des étoiles projetées sur le fond de décor, à la lumière tamisée pour l’occasion.

Nostalgie des archétypes

La Marionnette, En cet instant du spectacle, le rêve flirt avec la réalité, celle de l’histoire sincère de l’artiste qui parle de son Lionceau, être représentant (et représenté) la fibre naturelle de son coeur aimant…homme de toutes ses inspirations, de toute la vibration ébranlée et engloutie de son corps, de ses pensées et de son être. Elle nous le présente avec ses gadgets et autres fantaisies magiques qui sortent de sa valise de voyageuse du temps ou les princesses étaient de son quotidien des illusions. Amorella disparue dans sa marionnette de fillette romantique raconte.

Texte et expressions surdimensionnées et irréelles

Elle interprète avec passion dans un personnage extravagant et subtil : une composition d’un texte de Sylvain Levey, et parle avec un certain humour de cette histoire familial de coeur, et à la fois du fond de ce qu’elle évoque.

Tempête et danse de tous les sens

C’est l’instant culminant de la détresse du coeur. Se trouver face à l’insoutenable, le désordre, l’incompréhension dans des mouvements de toute part du corps qui est secoué à grande vitesse. La danse ici ne parle que du mouvement que dégage le corps en lui-même lorsqu’il est soustrait à subir ce que le coeur ressent.

Voix de sirène et oeil vibrant

Comme des voix secrètes, les sirènes des océans de lumières bleues lui insufflent la voix de l’éternel Amour… Amorella chante de sa voix puissante et étrange, une mélodie de l’espérance éclairée par son oeil de cristal.

Contorsion et clown sensible

Ce clown Roudoudou qui tient entre ses mains son animal familier,…l’oeil secret qui voit tout, …s’éprend de rires et de larmes de son corps majestueusement déformé aux lignes agrandies pour l’occasion, car son coeur parle et parle fort de son chagrin alterné d’une grande découverte, celle d’aimer plus grand et plus vaste, sans idéologie, ni courbe de concessions.

Vidéo souvenir, silhouette et rêveries

Au rythme de ses pas, de son souffle profond d’incertitude et de suspension, du rêve au sommeil, Amorella roudoudou écoute la voix secrète des cieux (texte poétique de Richard Guillo en voix off) et le fond de décor se transforme, comme balayé par la vidéo qui déploie les souvenirs jaillissant de l’artiste. Il ne reste maintenant plus que l’oeil au contour bleu nuit regardant le public face à lui-même.

Naissances et transformations costumes en volume

C’est parce que Amorella connaît déjà cet espace rêve qu’elle se meut avec aisance tel l’abandon inégalé de la naissance, qu’elle assimile à une fonte dans l’espace. En résulte une transformation profonde, de peau, qui s’apparente à une modulation en plusieurs temps d’un costume géant qu’elle porte et déploie peu à peu comme si elle sortait de ce costume, comme le papillon se détache de sa chrysalide, ou l’ondine sort de l’eau ; elle traverse la Fleur de vie et se transforme en corps de coeur : une sorte de plancton géant…

Equilibre de l’ascension et plancton géant

Au temps des grandes découvertes, Amorella transformée en Plancton géant de l’espace, installe l’échelle de l’évolution au milieu de son décor. D’équilibre en déséquilibre contrôlé, elle parcourt ce chemin de figures et sculptures de son coeurcorps en pleine ascension.

Voyage

Elle se pare de sa nouvelle robe de peau légère, laisse dérouler sa traîne de soie et installe son voilier nuageux à plus de 2 mètres du sol, effeuille ses yeux du passé et attend suspendue sur 1 pied en équilibre de confiance… L’Amour, englouti par les méandres de ses larmes, reviendra….

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Informations pratiques

Reine Blanche

2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Gare du Nord Restaurant Salle climatisée
  • Métro : La Chapelle à 272 m
  • Bus : Département - Marx Dormoy à 78 m, Pajol - Département à 169 m, Place de la Chapelle à 179 m, Ordener - Marx Dormoy à 348 m
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Plan d’accès

Reine Blanche
2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le vendredi 31 octobre 2014

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