Ah ! Le grand homme

Saint-Maur-des-Fossés (94)
le 19 décembre 2014
1h30

Ah ! Le grand homme

Une farce débridée sur les égocentrismes humains fabriquée par des artistes.
Une farce débridée sur les égocentrismes humains fabriquée par des artistes qui prennent trop le théâtre au sérieux pour se prendre au sérieux. Mise en scène Panchika Velez, avec Yvan Le Bolloc’h, Jean-Jacques Vanier...
  • Du théâtre dans le théâtre

Des comédiens, dont certains sont connus, sont convoqués par un metteur en scène légèrement fumeux et un sous-directeur de théâtre un peu dépassé dans le but de rendre hommage à Jean Vilar le soir même. Tous ont une sincère admiration pour « le grand homme » et vont tenter de le célébrer, chacun à sa façon, mais le théâtre est hanté et les fantômes vont s’en mêler.

Une farce débridée sur les égocentrismes humains fabriquée par des artistes qui prennent trop le théâtre au sérieux pour se prendre au sérieux.

  • Note d'intention

Cette farce débridée, Pierre et Simon Pradinas l'ont inventée à l’issue d’une « vraie » résidence d’écriture, pour rendre hommage à Jean Vilar…

Ils ont écrit une fable délirante, une sorte de mise en abîme fabriquée par des auteurs trop amoureux du Théâtre pour se prendre au sérieux. Ils y stigmatisent avec ironie les travers d'une bande de maladroits, mais leur amour du Théâtre est joyeusement communicatif. Les personnages sont grotesques, et en même temps ils sont eux aussi, envahis par cette passion du jeu qui nous les rend familiers. Les auteurs les épinglent avec tendresse, et la folie qui s'empare de l'histoire déclenche un défoulement jouissif, un rire résistant, plus que jamais indispensable.

Après avoir repris le texte pour l'affûter encore aujourd'hui, Pierre et Simon Pradinas m'ont confié le bébé.

Pour incarner les archétypes de cette troupe hétéroclite qui parfois évoque les artisans de Shakespeare dans Le Songe d’une nuit d’été, nous avons nous aussi, ensemble, metteur en scène et comédiens, recréé une vraie troupe, qui transmet, je crois, le plaisir archaïque d’être ensemble pour faire semblant. Il y flotte l'esprit du clown et les comédiens retrouvent le plaisir du jeu des enfants. Les rapports de pouvoir, les ambitions mesquines, les égocentrismes et les lâchetés nous sont racontés jusqu'à l'absurde.

Quoi de mieux qu'une scène presque vide pour permettre tous les possibles ? Le terrain de jeu est un théâtre habité par des fantômes. Et peut-on imaginer endroit plus magnifiquement hanté que le Théâtre de l'Atelier pour abriter les âmes emblématiques, bienveillantes et vigoureuses de Jean Vilar, Gérard Philippe, Silvia Monfort...

Au détour de la fable, des voix et des images subliminales surgissent du passé. Ils envahissent l’espace qui finit par se disloquer dans un écroulement jubilatoire. Du passé ne faisons pas (toujours) table rase.

Sélection d’avis du public

Par Corinne B. - 14 février 2016 à 08h34

Quelques passages du déroulement de la pièce un peu flou.... Ce qui ne retire en rien le talent des acteurs!

un peu décevant Par Clemence P. - 18 janvier 2016 à 14h33

Les comédiens sont bons ainsi que la mise en scène cependant quelques passages sont relativement incompréhensibles malheureusement. C'est dommage !

Dommage Par Spectatif - 17 janvier 2016 à 16h19

"Ah le grand homme" ou "Sept personnages en quête d'auteur" ! Je n’ai rien compris de ce qui s’est passé et pourtant je jure, j’étais en forme, sobre, souriant, attentif, impatient même. Et ben non !... Il y a sept personnages. Ce sont des comédiens. Ils doivent jouer une pièce le soir même en hommage à Jean Vilar. Les fantômes du théâtre s'en mêlent et tout s'emmêle sans que rien ne mène nulle part. La pièce parait incompréhensible. Il ne semble pas y avoir d'histoire construite, ce qui en soi n’est pas un obstacle au théâtre. Du coup, tout repose sur les performances du plateau : Mise en scène, scénographie, décors, accessoires et jeux. Et c’est là où le bât blesse… Avec une mise en scène plus inventive ? Des jeux beaucoup plus serrés ? La farce n’est-elle pas avant-tout un spectacle visuel ? L'argument peut-il fonctionner avec un traitement par l'absurde ou dans un univers surréaliste ? La farce annoncée, en tous cas, n'est pas au rendez-vous, excepté la dernière scène qui arrive trop tard et comme un cheveu sur la soupe. Les comédiens (les vrais) ne semblent pas être dirigés avec un parti-pris repérable. Une sorte de gêne s'installe progressivement au fur et à mesure de la représentation. Voir les comédiens se démener pour pas grand-chose. C'est un grand et surprenant désappointement, je ne m'attendais pas du tout à un loupé de la sorte. Dommage, vraiment dommage pour de si bons comédiens dans un si beau théâtre.

Synthèse des avis du public

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Par Corinne B. (1 avis) - 14 février 2016 à 08h34

Quelques passages du déroulement de la pièce un peu flou.... Ce qui ne retire en rien le talent des acteurs!

un peu décevant Par Clemence P. (1 avis) - 18 janvier 2016 à 14h33

Les comédiens sont bons ainsi que la mise en scène cependant quelques passages sont relativement incompréhensibles malheureusement. C'est dommage !

Dommage Par Spectatif (104 avis) - 17 janvier 2016 à 16h19

"Ah le grand homme" ou "Sept personnages en quête d'auteur" ! Je n’ai rien compris de ce qui s’est passé et pourtant je jure, j’étais en forme, sobre, souriant, attentif, impatient même. Et ben non !... Il y a sept personnages. Ce sont des comédiens. Ils doivent jouer une pièce le soir même en hommage à Jean Vilar. Les fantômes du théâtre s'en mêlent et tout s'emmêle sans que rien ne mène nulle part. La pièce parait incompréhensible. Il ne semble pas y avoir d'histoire construite, ce qui en soi n’est pas un obstacle au théâtre. Du coup, tout repose sur les performances du plateau : Mise en scène, scénographie, décors, accessoires et jeux. Et c’est là où le bât blesse… Avec une mise en scène plus inventive ? Des jeux beaucoup plus serrés ? La farce n’est-elle pas avant-tout un spectacle visuel ? L'argument peut-il fonctionner avec un traitement par l'absurde ou dans un univers surréaliste ? La farce annoncée, en tous cas, n'est pas au rendez-vous, excepté la dernière scène qui arrive trop tard et comme un cheveu sur la soupe. Les comédiens (les vrais) ne semblent pas être dirigés avec un parti-pris repérable. Une sorte de gêne s'installe progressivement au fur et à mesure de la représentation. Voir les comédiens se démener pour pas grand-chose. C'est un grand et surprenant désappointement, je ne m'attendais pas du tout à un loupé de la sorte. Dommage, vraiment dommage pour de si bons comédiens dans un si beau théâtre.

Informations pratiques

Théâtre de Saint-Maur

20 rue de la liberté 94102 Saint-Maur-des-Fossés

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Val-de-Marne Vestiaire
  • RER : Le Parc de Saint-Maur à 837 m
  • Bus : Bibliothèque Municipale à 268 m, Avenue Victoria à 367 m
  • Voiture : prendre l’A4, sortie n°4 Joinville, Saint-Maur, et toujours tout droit, après Joinville, Bd Maurice Bertheaux, rue de la Varenne (à gauche après le lycée Berthelot), Bd Rabelais, avenue Foch et après le carrefour du 8 mai 45 à droite rue de la réunion et à gauche en suivant les panneaux.
    Parking
    gratuit et couvert au niveau du 47 avenue Miss Cavell. 130 places, sans ascenseur.

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Plan d’accès

Théâtre de Saint-Maur
20 rue de la liberté 94102 Saint-Maur-des-Fossés
Spectacle terminé depuis le vendredi 19 décembre 2014

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