Acte & Fac

du 14 au 19 mars 2017
1 heure environ

Acte & Fac

Le Service d’Action Culturelle de la Sorbonne Nouvelle poursuit son action phare, le dispositif Acte & Fac qui a pour but de valoriser et d’accompagner les troupes théâtrales de l’université Paris 3 vers la voie de la professionnalisation.
  • Un festival

e Service d’Action Culturelle de la Sorbonne Nouvelle poursuit son action phare, le dispositif Acte & Fac qui a pour but de valoriser et d’accompagner les troupes théâtrales de l’université Paris 3 vers la voie de la professionnalisation.

Le Théâtre de l’Opprimé et le Théâtre de la Bastille seront une fois de plus les théâtres partenaires de cette action. Depuis 3 ans, les compagnies sélectionnées présentent une création au Théâtre de la Bastille en fin de saison, et reviennent avec de nouveaux projets la saison suivante au Théâtre de l’Opprimé.

Nous accueillerons donc les 5 compagnies qui ont joué en juillet 2016 au Théâtre de la Bastille.

  • Programme

mardi 14 mars : Eclipses
mercredi 15 mars : ILLUMINATION – Le miracle est possible
jeudi 16 mars : Le loup des Steppes
vendredi 17 mars  : Still Life Experiment
samedi 18 mars : Diana

  • Les spectacles

Eclipses, Cie DÉSIRADES
Poème théâtral conçu à partir de paroles collectées au quotidien. Dans la continuité de DÉSIRADES 500 mg, conçu à partir de paroles enregistrées et collectées au quotidien, ECLIPSES 1G est une proposition numérique et théâtrale singulière qui met en lumière un phénomène contemporain : les nouvelles thérapies du bonheur.

Texte Valérian Guillaume
Avec Arthur Daniel, Jean Hostache, Zoé Lizot
Et la participation de Axel Belin, Marie Bigorgne, Melinda Bourbon, Louise Deloly, Lola Gutierrez, Chloé Halbwax, Xénia Ivanova, Gaël Jacob, Marion Letessier, Thibaut Marion, Sylvie Nadot et Victor Le Normand

ILLUMINATION – Le miracle est possible
Quelques années après avoir réussi à faire ressusciter le papa d’Hamlet sur scène, Les Corps Vagabonds se lance un autre défi : trouver la réponse à l’énigme de notre existence. Pour cela, ils ont pris comme modèle l’éternel et mythique enquêteur : Oedipe-Roi.

Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Un acteur-Oedipe-baveux, accompagné d’une assistante-fantôme et d’un musicien-orfèvre tenteront, lors d’une séance métaphysique douteuse, de résoudre l’ineffable secret de notre origine sous l’égide des pouvoirs réels de l’Imagination. Les raisons de notre Existence seront chaque soir remises en jeu au risque de se trouver enfin et au péril de se perdre.

Conception Flavien Bellec
Chercheurs Renaud Gallissian, Liza Machover, Ye Tian

Le loup des steppes, Association In Carne
C’est fou comme un homme peut se perdre. Rompu par l’appel de la guerre et la bêtise du monde, Harry Haller s’est emmuré : lui qui pouvait être le plus bel esprit de son siècle, dans quelques jours, il se tuera.

Et pourtant, voilà sa vie qui vrille : Hermine est apparue. Avec elle, de cabarets en bars, le vieil homme doit réapprendre la surface de la vie, manger, danser, boire, faire l’amour, et bientôt le plus dur, rire – rire de ce grand rire qu’ont les Immortels. Il y a des moments comme ça, où la vie ressemble à une vaste farce sensuelle, pailletée d’instants éternels. Au terme de la sienne, épuisé à mourir et ivre de la danse, Harry voit s’ouvrir devant lui les portes du Théâtre Magique : mille épreuves, mille images, mille façons d’accepter de se perdre, d’embrasser ces images qui le peuplent, d’être soi, et le monde.

Librement inspiré du roman d’Hermann Hesse
Mise en scène Mélina Despretz-Kokines
Direction musicale Morse (Mathieu Husson)
Avec Lucie Cerise Bouvet, Anna Bozovic, Louise Heritier, Roxanne Joucaviel, Agathe Moison, Léo Pochat, Léonce Pruvost, Victor Tocatlian, Tifenn Veysseyre
Théâtre magique/performances Lozéa Charton, Manuela Dinckel, Clémentine Lamothe, Simon Primard, Lambert Riquier

Still life experiment, AYSTWAA ?
AYSTWAA ?, ce sont les premières lettres de ces mots que prononce Demetrius dans Le Songe d’Une Nuit d’Été de W. Shakespeare, alors que les quatre amants se réveillent après être tombés de sommeil dans la forêt bordant Athènes : « Are you sure That we are awake ? ». Il n’en reste désormais plus que les traces… Are you sure That we are awake ? est avant tout une création. Néanmoins, l’idée est inspirée de la pièce de W. Shakespeare A Midsummer Night’s Dream (Le Songe d’Une Nuit d’Eté).

« Le Songe d’Une Nuit d’Été de W. Shakespeare est loin d’être joyeux : il nous offre plutôt des visions dures, étranges, parfois d’horreur. De ce songe la création n’en raconte pas la fable, mais en a plutôt été nourrie, inspirée pour faire naitre un spectacle à la croisée du théâtre, de la performance, de la danse et de l’art vidéo. Il ne reste donc plus que des traces, des créatures, des fantômes de ce songe où des restes de vie tentent désespérément de persister, en vain…
Un Puck qui agonise et se retrouve seul, une lente descente vers le néant. Est-ce que ce qui semble être un rêve n’est finalement pas une sorte de miroir de ce qui se déroule désormais chaque jour devant nos yeux, et est-ce qu’un espoir reste encore possible ? Est-ce que tout cela ne contiendrait pas qu’un songe ? Est-ce que tout ne ne serait pas qu’illusion ? À travers différents tableaux où le passé, le présent et le futur se confondent, où les morts et les vivants cohabitent pour finalement nous offrir une opposition entre le trop plein et le vide, la vie et la mort, l’accumulation et l’absence, le bruit et le silence, la matière vivante et l’inanimé, le spectateur se laisse lentement entraîner dans une expérience où rêve et réalité s’inversent et s’étreignent violemment. Aussi l’Épilogue s’inscrit-il dans la continuité et en marge du spectacle. Il dérive vers la mémoire, le symbole religieux et la réalité du présent de la situation. Il glisse lentement vers le deuxième volet du triptyque traitant cette fois de la mémoire, du souvenir et de notre difficulté à concevoir le temps. » Alexis Rousseau

Texte Librement inspiré de A Midsummer Night’s Dream de W.Shakespeare & originaux de Alexis Rousseau
Avec Salomé Ramon, Gaël Sall ou Guillaume Blanchard, Maxime Windisch, Rosalyn Jones, Léandre Larmet, Justine Cazin et Laura Fanouillet

Diana, Cie Pavillon Hard
Pour créer Diana nous avons suivi un protocole expérimental, sans volonté préalable de résultat. La question que nous avions en tête en commençant à travailler pourrait se résumer ainsi : à quoi ressemble un spectacle « culture DIY », produit sans aucune économie pour le soutenir, sinon celle pudiquement qualifiée de « solidaire » ?

Cette expérience de précarité ne nous a pas demandé un grand effort de projection puisque ce sont les conditions habituelles dans lesquelles, comme beaucoup d’autres artistes « émergentes », nous travaillons. Nous voulions communiquer à ce propos, partager quelque chose de notre quotidien de femmes artistes, en nourrissant notre propos de nos expériences singulières et collectives. Pour ce faire, le format de la conférence performance s’est très rapidement imposé à nous.

Recherche sans réponse, premières expériences, preuve de l’irrésistible force du désir de créer, flirt de la vérité avec la fiction, dans nos coeurs et nos cerveaux une question : au sein des relations femmes-culture patriarcale, individus-société, productions artistiques-pensée économique dominante, comment s’articulent les rapports entre aliénation et liberté ? Diana est tout cela à la fois.

Pavillon Hard, février 2017

« Je ne sais pas si je devrais m’essayer à livrer ce que je ressens en tant que femme et artiste et chercher à créer des relations d’empathie entre des individus. En fait, je ne sais même pas s’il est possible de faire l’expérience d’une relation d’empathie véritable avec ne serait-ce qu’une seule personne. Ce que je sais, c’est que je vais finir par me mettre la tête dans le four si je n’essaie pas ».

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Informations pratiques

Théâtre de l'Opprimé

78, rue du Charolais 75012 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Salle climatisée
  • Métro : Reuilly - Diderot à 510 m, Dugommier à 683 m, Gare de Lyon à 728 m
  • RER : Gare de Lyon à 470 m
  • Bus : Charles Bossut à 73 m, Rambouillet à 177 m, Gare de Bercy à 350 m, Hôpital Saint-Antoine à 393 m, Paris Gare de Lyon à 395 m
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Plan d’accès

Théâtre de l'Opprimé
78, rue du Charolais 75012 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 19 mars 2017

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