Écho à notre monde fissuré et absurde, Pelouse n’a pas peur de nous mener vers les abîmes. Dans le fond comme dans la forme, Pelouse frôle joyeusement les limites du raisonnable, maniant l’art du décalage avec finesse.

Figure majeure du jazz français, compositeur de formes musicales complexes où s’entend aussi bien un jazz impressionniste, une musique de chambre opératique, un poème musical, ou encore quelques réminiscences de maquâm méditerranéennes, Dominique Pifarély a le don des insatiables chercheurs de sons et d’émotions.

Roberto Negro a le jazz complice. La musique cordiale. La gamme éclectique. Son projet : un « concert traversé par le texte ». Pour ce voyage, le compositeur s’est adjoint les services de l’un de ses comparses habituels, le violoncelliste Valentin Ceccaldi.

Leïla Martial et Valentin Ceccaldi enchaîneront les thèmes, les climats et les improvisations pour faire cohabiter un monde de poésie sonore, de vertige et de bruitisme expressivement musical.

Trois agitateurs de l’hyperactif Tricollectif démantibulent avec finesse le chef-d’œuvre de Neil Young de 1972. Suivi d'une boîte à surprises concoctée par l’union inédite de deux histrions de l’impro : Fantazio & Théo Ceccaldi.

In love with ce serait les courbes du désir emprisonné quelque part, dans un espace à la géométrie irréductiblement rectiligne. Mais c’est aussi un ciel rose pastel, pour dire avec humour quelque chose de notre monde hyper sexué, épileptique et éphémère.

Un chef cuisinier et un compositeur s’associent chaque soir pour une création en écho, un dialogue de vagues sonores et de crépitements chocolatés, une correspondance entre la verdeur, le touché, l’acidité, le mélodique, le croquant, le vibratoire.

Théo et Valentin Ceccaldi ont un nom en commun comme cela arrive à beaucoup de frères. Néanmoins, ces deux-­là ont développé une gémellité de goûts, de regards, et surtout un talent musical qui dépasse l’entendement fraternel.

Les festivals sont toujours une occasion de rassembler, découvrir, oser, présenter des créations que l’on a à cœur. Les musiciens Elise Dabrowski et Sylvain Darrifourcq créent le DA festival sur cette évidente impulsion. Pendant trois soirs, ils investissent l’Atelier du Plateau avec une palette de propositions ambitieuses et diversifiées.

Le saxophoniste Quentin Biardeau développe un bon nombre de projets ambitieux hybrides et décalés, où la musique est un terrain de jeu expérimental et sensible. Durio Zibethinus, le duo qu’il forme avec Valentin Ceccaldi, nous plonge dans des eaux troubles et offre un moment vif et épineux.