Les douze jeunes acteurs deviennent manipulateurs de marionnettes, construites à leur image, pour faire entendre à deux voix le texte protéiforme de Charles Pennequin, romancier, poète et performeur, et ce afin de sonder l'humain et la société, avec un humour qui mêle espoir et désespoir.

Un cri lancé à la mort qui menace chacun et notre planète. Gildas Milin a écrit cette fiction pour les jeunes artistes sortis tout juste de l’école nationale d’art dramatique de Montpellier (ENSAD). Ils y interprètent des lanceurs d’alerte des préoccupations de leur génération, les acteurs d’un terrorisme écologiste.

En montrant un couple qui a « réussi sa vie », anesthésié dans le confort et la stabilité, Cannibales Remix interroge la place laissée au désir dans une société matérialiste.

Ils sont cinq à se demander si ça va, à tenter de répondre à cette question qui n'en est pas une. Dans la violence et la tendresse, ils essaient de s'adapter à des codes sociaux, de trouver une place. A travers une poésie du quotidien, ils avancent entre intimité et apparences.

En montrant un couple qui a « réussi sa vie », anesthésié dans le confort et la stabilité, Cannibales Remix interroge la place laissée au désir dans une société matérialiste.

Neuer Tanz devient pop », annonce Va Wölfl à propos de cette pièce. Sur scène, des orgues, des micros, des guitares électriques, des violons – et le groupe, aux commandes de cette machine sonore, s'apprêtant à faire résonner la salle d'accords familiers, de reprises doucereuses ou discordantes, de riffs électriques ou de mélodies mélancoliques.

Des cartons remplis de centaine de livres qui seront progressivement dispersés, piétinés - envahissant l'espace comme des marchandises vidées de contenus : c'est autour de cette allégorie que s'écrit la nouvelle pièce de VA Wölfl. Un piège visuel et mental, qui dissimule sous la beauté du tableau une mécanique implacable.

Revolver est une pièce chirurgicale, une opérette décadente qui interroge sans relâche la production de sens sur scène. C’est à l’endroit où les liens manquent que la beauté se révèle. Tenus en joue par cette beauté dangereuse, nous sommes renvoyés à la fascination qui fonde notre condition de spectateurs passifs. C’est nous qui chantons, qui dansons devant les images de destruction - observant de loin le péril et jouissant de sa contemplation.

Pour échapper aux balles du jaloux de l’une de ses conquêtes, un homme s’est déguisé en nourrice…

Des situations pétaradantes, hilarantes et renversantes à travers ce spectacle d’un acte au rythme certain et sans retenue.