Passionnée de théâtre depuis l’enfance, Mina Ségui rencontre les auteurs classiques pendant ses études au premier rang desquels Corneille, Racine, Molière, Giraudoux, Pagnol, et cette écriture, cette liberté d’être, cette vérité des sentiments nobles ou pas, des situations, de la mise en relief de ce qui fait vibrer, rêver, espérer les hommes, mais aussi ce qui dénonce leur part d’ombre, l’enchantent car la vie est là, sans hypocrisie, sans faux-semblants, sans autre convention que celle d’être vrai, au service d’un auteur et du public.

Elle se prend donc à rêver qu’un jour elle pourra porter aussi cette parole en jouant. Mais la vie passe et pour diverses raisons, elle met dans l’ombre son rêve d’enfant. Puis, à l’âge de 28 ans, juriste et mère de sa première fille, elle décide de franchir le seuil du cours René Simon pour voir… Et là, le choc ! Elle se sent enfin chez elle, à sa place. Elle suivra le cours de David Sztulman pendant 3 ans, puis de Marc Hadjadj notamment, à l’atelier Blanche Salant.

Mais la vie n’est pas toujours tracée. Mina Ségui poursuit son chemin à nouveau hors des planches pendant trop longtemps, puis décide de retourner à son rêve d’enfant en 2009 en s’essayant à la pratique de l’improvisation théâtrale au sein de la LIFI. Elle y a notamment comme professeurs : Pamela Quéméner, Marthe Janssen, Léonore Confino et Yann de Monterno.

Cette expérience la décide à monter sa compagnie et de conduire ses propres projets. Après avoir expérimenté l’improvisation, Mina Ségui souhaite s’attaquer à des textes écrits. Elle lit plusieurs monologues de femmes avec notamment la précieuse aide de la SACD et tombe en arrêt sur Histoires d’Hommes.