En Marie-Madeleine, la sainte voluptueuse, Marguerite Yourcenar voit une femme conciliant l'amour charnel et le divin. À partir de 14 ans.

La nuit de ses noces avec Jean, Marie-Madeleine se voit préférer Jésus par son jeune époux qui se dérobe aux désirs de la chair pour suivre la voie de l’Esprit. Malade d’un amour inassouvi, elle cherche dans les bras des hommes une réponse au feu intérieur qui la consume. Jusqu’à trouver en la personne de Jésus la résolution de sa quête amoureuse.

Marie Christine Barrault incarne l’écrivain Marguerite Yourcenar, et au delà, c’est la femme, Marguerite de Crayencour qu’on découvre. Quand Marie Christine Barrault dit, on l’écoute. Quand Marie Christine Barrault raconte, on voit.

L’Empereur Hadrien va mourir… Huis-clos où quatre personnages sont confrontés à l’urgence d’une fin de vie et de celle pressentie d’une civilisation. Après le succès de Proudhon modèle Courbet Jean Pétrement, auteur et metteur en scène, s'empare de l'œuvre de Marguerite Yourcenar.

Wang Fô, est un maître en peinture. Il a le don de donner vie à ce qu’il peint. Dans une taverne, il rencontre Ling. Il fait le portrait de son épouse. L’image est d’une si parfaite beauté que Ling se met à préférer le portrait à son épouse, elle n’y survivra pas… A partir de 8 ans.

Benjamin Lazar conte l'histoire du vieux peintre Wang-fô d'après Marguerite Yourcenar, accompagné par le quatuor de saxophones Habanera qui prête ses instruments au jeu des métamorphoses sonores se faisant tour à tour route, auberge, palais, jardin et mer. Magique.

Trois femmes se racontent, entre l'ombre et la lumière. Elles sont braises, cendres, incandescences dans la noirceur et le froid de la nuit. Le feu est sous la glace. Elles se consument et nous laissent le goût des flammes

Marguerite Yourcenar… première femme à avoir été élue à l’Académie française… Certains crient à l’hérésie, au scandale, au crime de lèse-tradition. C’est dans ce climat ombrageux qu’elle entre sous la Coupole à 77 ans. Nous la retrouvons la veille du jour où elle va prononcer son discours. Avec humour, tendresse et lucidité, elle revisite son œuvre, sa vie, ses prises de position, ses choix de femme.

Un parquet rond, une scène en bois brut, le public autour du cercle, très proche. Un grand miroir, un tiroir à sa base et seule une femme sur ce bout de bois, ce radeau, tel le sol d’une cellule d’une chambre ou d’une île. Elle de prépare à affronter ses juges, elle les imagine dans la glace, les cherche, croise le regard de ceux qui l’observent et commencent à parler…