Karine Saporta

Karine Saporta

Formation
Chorégraphie

Photographie et cinéma
Evénements
Publications
Répertoire des créations chorégraphiques
Répertoire des créations audiovisuelles

Après des études de danse classique, elle poursuit à l’université de Paris X des études de philosophie et de sociologie. Elle part ensuite aux Etats-Unis où elle étudie le cinéma, la vidéo, la télévision, la photographie et la chorégraphie.

C’est là-bas qu’elle se forme aux techniques de la danse contemporaine. Elle s’intéresse particulièrement aux techniques issues de l’école d’Hanya Holm (en particulier auprès de Joan Woodberry et Alwin Nikolais). Elle se rapproche de tous ceux qui, sortant de l’école de Nikolais ou non, proposent une alternative au formalisme Cunninghamien (tout en suivant les cours et ateliers vidéos au studio de Merce Cunningham).

Elle s’intéressera, en particulier, à des recherches singulières telles que celles de Simone Forti et Bonnie Cohen.

Passionnée de tout temps par les styles traditionnels, elle en étudie certains, en particulier, le Barata-Natyam et le flamenco. Elle poursuit un travail vocal classique et expérimental qui la mène notamment auprès de la chanteuse Tamia.

Fascinée par les formes d’expression contenant une forte charge émotionnelle, en particulier le buto, elle rencontre Hideyuki Yano avec qui elle travaillera entre 1980 et 1986, d’abord comme élève puis comme interprète, avant de créer pour lui, comme chorégraphe, le duo Une passion en 1986.

Avant de créer sa compagnie, elle fonde un groupe de recherche et garde jusqu’aujourd’hui, parallèlement à son travail de création, la volonté de poursuivre au Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie qu’elle dirige depuis 1988, une activité de recherche et de transmission.

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Depuis son arrivée à la tête du Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie, Karine Saporta a su défendre au plus haut niveau des valeurs artistiques qui l’ont fait reconnaître et apprécier par les plus éminents spécialistes comme l’une des grandes figures de l’art contemporain français d’aujourd’hui.

Elle a depuis été accueillie dans tous les grands lieux de la danse, en France et à l’étranger, avec de nombreuses chorégraphies.

A la pointe des recherches sur le corps et le travail de l’émotion chez le danseur, elle a mis à jour des méthodes de travail très personnelles. L’improvisation, la technique mais aussi la réflexion sur les thèmes de la danse contemporaine fonde la démarche artistique et intellectuelle de Karine Saporta.

Son art est fait d’univers baroques ou oniriques, qui abritent des figures de chair et de cire, de vertiges des sens et de cœurs chavirés, d’images picturales flamboyantes.

De l’univers hispanique des Taureaux de Chimène à ceux gothiques de la Princesse de Milan ou du spectacle le Spectre ou les Manèges du ciel sans oublier la forme cinématographique de ses dernières réalisations telles que le Bal du siècle créé au festival international du film de Cannes en hommage au centenaire du cinéma ou les Trottoirs de Leïla, la chorégraphe façonne autant qu’un style propre les nouvelles formes du spectacle vivant.

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Karine Saporta s’intéresse à l’image photographique et cinématographique.

En 1990, elle réalise sa première exposition photographique personnelle L’Interdit, en 1992, sa deuxième exposition la Chambre d’Elvire traitant du thème de l’autoportrait.

En 1995, une nouvelle exposition L’or ou le cirque de Marie autour de son spectacle du même nom.

Toutes trois sont co-produites et diffusées par la Fnac dans son circuit de galeries photo.

Elle collabore en tant que chorégraphe au long métrage de Peter Greenaway, Prospero’s Books.

Elle remporte de la part de le Fondation Philip Morris pour le cinéma, le prix de la meilleure série d’affiches de Festival de cinéma (pour ses affiches Festival de Films de Femmes de Créteil).

Son premier court métrage Les larmes de Nora a été sélectionné dans de nombreuses manifestations en France et à l’étranger et est édité en vidéo avec deux autres films sur la création de Karine Saporta par Arcanal.

En 1997, elle a réalisé avec Marie-Hélène Rebois Le Sort des enfants du désert à l’issue de plusieurs mois de travail d’atelier avec des jeunes enfants d’origine maghrébine d’Hérouville.

En 1998, elle a réalisé la bande annonce du Festival International de Films de Femmes de Créteil. Son travail a fait l’objet de nombreuses réalisations télévisuelles et cinématographiques.

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Elle ouvre, comme chorégraphe, la soirée d’inauguration de la chaîne de télévision franco-allemande ARTE, en mai 1992 avec une création autour du thème Jules et Jim.

Elle crée en mai 1995 le Bal du siècle en hommage au centenaire du cinéma pour une soirée exceptionnelle du Festival International de Film de Cannes.
En décembre 1996, elle répond à la commande du Musée d’Orsay pour le Xème anniversaire duquel elle crée la Pâleur du ciel qui rend hommage aux œuvres de la collection du Musée.

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Elle travaille actuellement à la rédaction d’un ouvrage à paraître en 2001 aux éditions du Seuil.

Elle a participé dernièrement à l’ouvrage Femmes de parfum aux éditions Milan pour lequel elle a créé 3 cartes à parfumer.

Deux ouvrages sur son travail ont été édités :
Morte forêt pour la collection Mémoire Vivante de Dominique Frétard aux éditions Plumes
Karine Saporta/Peter Greenaway pour la collection l’Auteur dans l’œuvre des éditions Armand Colin.

Elle a participé à la rédaction d’articles pour de nombreux ouvrages collectifs (Carmen aux éditions Autrement, Les Territoires de la danse aux cahiers du Renard, Pour une utopie réaliste/Chateauvallon aux éditions Arléa, l’Art est-il une connaissance ? aux éditions du Monde...)

Karine Saporta est chevalier de la Légion d’honneur, officier des Arts et des Lettres.

Elle est vice-présidente et commissaire pour la Danse de la SACD.

Elle a fondé l’Association des Centres Chorégraphiques Nationaux dont elle a été la première présidente de 1995 à 1997 et en est actuellement vice-présidente.

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Danses d’ameublement, 2000
Belle, au bois dormant de larmes écarlate(s), 2000
Douche écossaise, 2000
Une rose… a circle of Kisses, 1999
Le Cabaret latin, 1999
Mister Mytho, 1999
Nouvelles de Chine-Création, pour la Modern Dance Company de Canton. Création à la Maison de la Culture de Nantes pour le Festival de Saint-Florent-Le-Vieil, 1998
Recréation de la Fiancée aux yeux de bois, reprise pour le Festival Montpellier-Danse avec la Compagnie Ballet Plus de Russie, 1998
Phaeton, création chorégraphique, 1998
Break me Babe Abdul, Samir Ben et les autres, 1998
Hommage à Yano, 1997
Les Trottoirs de Leïla, 1997
Bolchoï Destroy, pièce courte, création avec les jeunes filles de l’Ecole de danse contemporaine de Nicolas Ogriskov à Moscou, 1996
La Pâleur du ciel, 1996
Le Spectre ou les Manèges du ciel, 1996
Le Bal du siècle, création en hommage au 1er siècle de Cinéma, 1995
L’Or ou le cirque de Marie, 1995
La Leçon, pièce courte, création pour le Jeune Ballet de France, 1994
Morte forêt, 1994
L’Impur, 1993
Phaéton, opéra de Lully pour l’inauguration du Nouvel Opéra de Lyon, 1993
La Chambre d’Elvire, 1993
Le Rêve d’Esther, 1992
Carmen, 1991
La Princesse de Milan, 1991
La Poudre des anges, 1990
Les Taureaux de Chimène, 1989
(A ma mère) La fiancée aux yeux de bois, création pour le Festival d’Avignon 88 au cours de la carte blanche à Karine Saporta, 1988
Un bal dans le couloir de Fer, 1987
Le Cœur métamorphosé, création dans le cadre d’une résidence au CNDC d’Angers, 1986
Une passion, création dans les salons de l’Hôtel Maurice à Paris avec le Théâtre de la Ville de Paris, 1986

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Le Cabaret latin, 1999
Musique au cœur de la danse au Festival de Suresnes, 1999
Actualité de Karine Saporta, 1998
A la recherche de KS, 1998
Bande annonce du 20ème Festival International de Films de Femmes de Créteil, réalisation de Karine Saporta, 1998
Le Sort des enfants du désert, réalisation de Karine Saporta et Marie-Hélène Rebois, 1997
La Pâleur du ciel, 1996
Le Spectre ou les Manèges du ciel, 1996
Alegria, 1996
Le Bal du siècle, 1995
Les Entretiens de la danse / Karine Saporta, 1995
Phaéton, réalisation de Karine Saporta et Sophie Renaud, 1993
Les Larmes de Nora, réalisation de Karine Saporta, 1992
Karine Saporta créatrice, 1991
L’Adorateur adoré, réalisation de Karine Saporta, 1991
Prospero’s Books, réalisation de Peter Greenaway, 1990
La Brûlure, d’après Un bal dans un couloir de fer, 1987
La Fiancée aux yeux de bois, 1990
Mémoires d’Angers, 1986
Une passion, 1986
Striptiz, 1985

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Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - Karine Saporta

Karine Saporta - Tam Taï

Théâtre Suresnes - Jean Vilar, Suresnes

du 12 au 15 janv. 2013
1 heure
MUSIQUE & DANSE Coup de cœur Terminé
  • De : Karine Saporta, Shih Hsieh
Toujours curieuse d’expériences nouvelles, Karine Saporta s’inspire pour son retour à Suresnes de ceux que l’on nomme les tambours de Taïwan pour créer Tam Taï. Un défi passionnant. Une scénographie rouge coquelicot. L’Asie dans toute sa flamboyance.
Draps Rouges, Cheveux noirs

Théâtre du Rond-Point, Paris

du 6 au 17 juin 2006
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • De : Karine Saporta, Jean-Marie Sénia
  • Avec : Karine Saporta, Franck Costa, Jean-Jacques Genevard, Emmanuel Millot, Yacine Azeggagh
Là, sur scène, je suis avec quatre musiciens : claviers, guitare, basse, batterie. Le spectacle balance de la valse techno au rock symphonique. J’y aborde la sexualité, le jeu ou la politique… une sorte de radiographie de notre société. Alors que mes chorégraphies vont plutôt vers la féerie, le fabuleux, je crois qu’avec la chanson, je suis plus ancrée dans la réalité.
Magic Dancing - (Suresnes Cités Danse)

Théâtre Suresnes - Jean Vilar, Suresnes

du 18 au 19 janv. 2003
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • De : Karine Saporta
  • Mise en scène : Karine Saporta
  • Avec : Matthew Bindley, Barbara Diop, William Garrouste, Mohamed Ider, Chimène Migue, Joël Oroque, Ingrid Patris
Après La Belle au Bois Dormant, Karine Saporta s’empare du conte de Cendrillon : la pantoufle de vair trouve son pendant dans le mouvement, le bal devient soirée jet-set en discothèque, le prince se transforme en star du rap, la fée prend des allures de grand couturier…
Le Garage

Théâtre Suresnes - Jean Vilar, Suresnes

le 16 oct. 2001
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • De : Karine Saporta
  • Mise en scène : Karine Saporta
  • Avec : Laura Costa-Chaud, Alexandra Besnier, Sergueï Pavlov, Hervé Koupi, Emmanuelle Huybrechts, Audrey Pailleux, Adrian Rusmali, Elodie Sardou, Arthur Zakirov
Karine Saporta a l’art de naviguer dans les univers baroques. Les fantasmes, le surréel, les passions habitent ses chorégraphies. Avec Le Garage, elle s’inspire de la décennie qui a marqué le rock, des années 65 à 75, pour nous transporter dans la sensibilité de l’époque, où des fous de musique ont hu
Belle, au bois dormant de larmes écarlate(s)

Chaillot - Théâtre national de la Danse, Paris

du 15 au 18 mars 2001
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • De : Karine Saporta, Piotr-Ilitch Tchaïkovski
  • Mise en scène : Karine Saporta
Historien, critique de danse, directeur de la compagnie d’Ekaterinbourg, Oleg Petrov a sollicité la chorégraphe française Karine Saporta qui entretient depuis près de dix ans des liens privilégiés avec la Russie pour créer sa version du célèbre ballet de Marius Pepita La belle au bois dormant.
Danses d'ameublement

Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris

du 20 au 24 févr. 2001
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • De : Karine Saporta
Cirque, cabaret, danse… Les liens étroits que l’œuvre musicale de l’iconoclaste compositeur normand que fut Erik Satie seront la matière de la prochaine création de la chorégraphie Karine Saporta.