À l'occasion du festival Sons d'hiver, Sélène Saint-Aimé et William Parker partagent le plateau.

Le marocain Majid Bekkas est un des représentants les plus éblouissants de la musique gnaoua. Après une première partie en présence de la Chaouki Gnaoua Family, trois musiciens d’exception sont invités pour une seconde partie, « fusion » : Hamid Drake, Émile Parisien, et Aly Keïta.

Voilà deux quartets majeurs du jazz actuel qui possèdent de grandes similitudes. Dans les deux cas, il s’agit des mêmes musiciens au clavier et la rythmique. C’est déjà le premier intérêt de cette soirée musicale de proposer comme un défi aux musiciens de se retrouver tour à tour dans des contextes musicaux différents.

La flûtiste Naïssam Jalal poursuit sa quête de sens en formant un quartette de rêve pour aborder le jazz par la face spirituelle et mystique. Le bassiste new-yorkais William Parker est de retour avec son séminal Organ Quartet, dans une version encore plus soul. Free sons garantis.

Le grand retour d’une chanteuse subjuguante, avec un nouveau disque, un répertoire audacieux et un groupe classieux. Jamais la voix de Laïka n’a semblé aussi lumineuse et originale. Hors des codes et des clichés de la chanteuse de jazz, elle nous présente un répertoire à l’intelligence rare et à la beauté nébuleuse.

A la tête de son nouveau quartet, Christophe Marguet, sans jamais abandonner le swing ni le plaisir du jeu, continue d’inscrire résolument son univers dans la modernité la plus radicale. Concert suivi d'un duo de Sylvain Kassap et Hamid Drake, pour une joute amicale impromptue et totalement improvisée.

Spectacle musical en 5 tableaux. Pouchkine, revisité avec la musique inventée par d’autres descendants d’esclaves, les créoles américains. Pour rendre hommage au génial musicien de la langue russe (inventions sonores, répétitions, digressions, ruptures rythmiques), au poète frivole et si profond, au chantre de la liberté qui n’aimait rien tant que l’indépendance d’esprit et bravait la Russie autocratique de son temps.