Le Théâtre ne suffit plus à cette génération. Il faut agir, bouger les lignes en profondeur. Faire la révolution. Marion Aubert nous livre sa vision de la nouvelle génération à travers un spectacle vivant et étonnant. C’est Marion Guerrero qui dirige d’une main de maître ces 9 jeunes, libérés mais loin d’être abandonnés. Ils offrent une performance rythmée envoûtante et pleine d’énergie.

Librement inspiré d'une comédie de Pasolini (1922-1975), Uccellacci e Uccellini tourné en 1965 est une fable qui met en scène un père et son fils errants sur les chemins de la banlieue de Rome. Ils sont accompagnés d'un corbeau capable de leur parler philosophie.

Gilles Bouillon nous entraîne, avec la complicité de sa fidèle troupe d’acteurs, dans les rythmes effrénés de cette comédie romanesque de Shakespeare, mêlant virtuosité poétique et univers ludique. Une composition orchestrale pleine de joie, de surprises et d’énergie.

Le chef-d'oeuvre shakespearien joue sur le rapport de fascination délétère entre Iago et Othello. Le face-à-face des deux personnages trouve dans l’interprétation de Babacar M’Baye Fall et Christophe Brault des accents nouveaux. La traduction d’André Markowicz excelle à restituer la clarté des enjeux dramatiques, et la mise en scène de Gilles Bouillon, inspirée et bien rythmée, trace d’élégantes lignes de forces dans des tableaux saisissants. Un "Shakespeare" à voir absolument !

C’est sans doute la pièce la plus représentative du mouvement surréaliste. Tragédie burlesque, à la fois potache et métaphysique, elle fusionne avec l’esprit jusqu’au-boutiste de son héro de neuf ans qui manipule, dénonce, fracasse, et choisit finalement son destin. C’est avec cette vision ludique et grave que Gilles Bouillon impose la provoc’ festive de Vitrac.

De jeunes comédiens fougueux partent à l’assaut de trois farces drolatiques. Tchekhov s’inspire de Molière, de Shakespeare, de Labiche ou de Feydeau. Avec la plus grande liberté de trait et la plus grande jubilation.