La facétieuse production de Laurent Pelly transpose ce melodramma giocoso dans l’Italie des années 60 avec bottes de foin et vespas. Cette mise en scène est un savant mélange de fantaisie et de poésie. Cet Élixir d’amour, opéra belcantiste par excellence, est devenu un classique incontournable de l’Opéra national de Paris. Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais. Attention Pass sanitaire demandé.

C’est un village perdu dans la campagne italienne. Une auberge posée sur une route que traverse parfois un chien. Rien d’autre. Ainsi va la mise en scène de Laurent Pelly. Un paysage si désertique que l’arrivée vrombissante du docteur Dulcamara fait sensation. Et pour cause ! On dit qu’il serait l’inventeur d’un mystérieux philtre d’amour… Avec Vittorio Grigolo. En langue italienne. Surtitrage en français et en anglais.

Les Huguenots est une monumentale fresque figurant d’impossibles amours dans le contexte de la Saint‑Barthélemy. Jamais redonné à l'opéra de Paris depuis 1936, l'opéra de Giacomo Meyerbeer revient avec Andreas Kriegenburg pour sa première mise en scène en France.

L’Opéra Comique confie la résurrection de La Nonne sanglante à trois grands passionnés des tourments romantiques : Laurence Equilbey à la tête de ses phalanges musicales, le pluridisciplinaire David Bobée à la mise en scène et en images, et Michael Spyres.

Lorsqu’il compose Un ballo in maschera, Verdi a derrière lui déjà bien des chefs-d’œuvre, il aspire désormais à des sujets nouveaux et hardis à l’extrême. À la politique, l’opéra ajoute la passion. Le metteur en scène Gilbert Deflo conserve le cadre américain du drame mais le situe à l’époque de la composition, dans un univers tout en clair-obscur dominé par des décors monumentaux.

Le Comte Ory de Rossini n’a que rarement été programmé à la Salle Favart. Il l’investit en force pour la période des fêtes de fin d’année, avec Louis Langrée et Denis Podalydès, avant de jouer deux dates à l'Opéra royal de Versailles.

Le Comte Ory de Rossini n’a que rarement été programmé à la Salle Favart. Il l’investit en force pour la période des fêtes de fin d’année, avec Louis Langrée et Denis Podalydès, avant de jouer deux dates à l'Opéra royal de Versailles.

Peu d’histoires auront eu une fortune comparable à celle d’Ali Baba. La grotte et son sésame, les quarante voleurs et leur trésor ont connu, au fil des siècles, d’innombrables avatars, de Bagdad à Hollywood en passant par Moscou et Kuala Lumpur.

Le séduisant « Frère Diable » est inspiré d’un authentique bandit qui s’engagea avec bravoure au côté des insurgés napolitains contre les troupes françaises menées par Napoléon, avant d’être pendu en 1806. Il inspire à Auber une partition d’une variété et d’une délicatesse qui, après une création triomphale, enchanta des générations de spectateurs dans toute l’Europe.

Œuvre légendaire, quoique méconnue, La Juive n’a plus été jouée à Paris depuis… 1934. Malgré son indéniable succès lors de sa création, et l’enthousiasme qu’elle suscita.